Who Represents Whom? Looking at the Representation of States in Investor-State Arbitration

February, 2021

La privatisation de la justice (février/february 2021)

Ce numéro, préparé en pleine crise du Covid, nous a conduit à nous interroger sur le fonctionnement de la justice et sur sa réorganisation au cœur d’une crise sanitaire hors-normes. La réorganisation de cette fonction régalienne centrale de l’État qu’est la justice a fait réémerger les débats et les craintes des acteurs du monde juridique et judiciaire autour d’une « privatisation de la justice » dont la marche semblerait inéluctable.
Ce dernier numéro vous propose une analyse du mouvement de privatisation de la justice et de ces enjeux au travers du regard d’avocats, de juristes, de magistrats, de fonctionnaire ou encore de philosophe. Si l’on pense en premier lieu au développement croissant des modes alternatifs de règlement des différends, que sont notamment l’arbitrage, la médiation et la conciliation, l’onde de la privatisation de la justice est tout aussi prégnante en droit public, en droit pénal, en droit social, en contentieux des affaires, jusqu’à se faire ressentir dans l’organisation même de l’institution judiciaire et le rapport qu’entretiennent les justiciables à la justice.

Per Google translate: 

This latest issue offers you an analysis of the movement to privatize justice and these issues through the eyes of lawyers, jurists, magistrates, civil servants or even philosopher. If we think first of all of the growing development of alternative dispute resolution methods, such as arbitration, mediation and conciliation, the wave of privatization of justice is just as significant in public law, in criminal law, social law, business litigation, to the point of being felt in the very organization of the judicial institution and the relationship that litigants maintain with the courts.